Joris Roland, qui êtes-vous ?
Je suis né à Vénissieux (Rhône) et très vite mes parents se sont installés dans le Vaucluse en 1998. J’ai 27 ans. Mes passions sont la natation, la pêche et la randonnée...
Comment avez-vous entendu l’appel de Dieu ?
Je suis issu d’une famille catholique pratiquante. A l’âge de 5 ans, quand j’allais à la messe avec ma grand-mère et que je voyais le prêtre célébrer et nous dire « Acclamons le parole de Dieu » je me disais « je veux faire comme lui ».
Ce désir ne m’a jamais quitté.
Quand j’étais petit, la messe et la prière du soir en famille me donnaient beaucoup de joie. Ma maman prenait le temps de nous bénir.
J’ai fait ma scolarité à Avignon au Collège La Salle puis au lycée Vincent de Paul pour préparer un diplôme médico-social.
En participant à l’aumônerie de mon collège, en étant servant d’autel à la paroisse du Pontet, ma vocation a mûri. Mon appel a grandi, s’est fortifié, purifié au fil des années, même si j’ai eu des moments de combat au moment de l’adolescence.
Où avez-vous suivi votre séminaire ?
Sur les conseils de Monseigneur Cattenoz, j’ai suivi ma formation sacerdotale à Ars. J’y ai retrouvé d’autres séminaristes du diocèse d’Avignon. J’ai fait une année de stage au Liban à l’Institut Anta Akhi qui est une communauté de bénévoles qui se mobilisent pour améliorer le quotidien de jeunes adultes handicapés. Au cours de ce stage, j’ai découvert la gratuité dans la rencontre avec ces jeunes, qui, malgré leur handicap, cheminent comme nous vers la sainteté ! Je pensais arriver au Liban pour apporter des choses, et au contraire, ce sont eux qui m’ont apporté beaucoup plus ! Nous sommes petits face à eux ! « Anta Akhi » veut dire « avec toi mon frère » et c’est bien vrai !
Quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes en recherche ?
Je dirai aux jeunes qui se posent des questions : « Faites confiance au Seigneur ! C’est Lui qui vous apporte la plus belle joie »